Ce drame, plutôt ce crime, on continue d'en parler à Bouaflé et même dans les bourgades environnantes. Ce crime est celui perpétré sur la personne d'un père de famille, répondant aux initiales B.T. L'homme a été retrouvé égorgé à son domicile.
C'est le mercredi 2 janvier 2019, alors que l'hystérie de la nouvelle année ne s'est pas encore vraiment estompée, que son voisin le découvre sans vie, à son domicile, au quartier « Agbanou-Extension ».
Le pauvre qui baigne dans une mare de sang, avec les membres supérieurs et inférieurs ligotés, porte une large et profonde entaille dans le cou. Mais comment peut-on expliquer ce qui est arrivé à B.T, exactement au moment où sa femme et ses enfants sont absents, pour raison de voyage ?
Sur cette question, beaucoup n'hésitent pas à évoquer la thèse du règlement de comptes. Comment ? Il nous revient, en effet, que B.T est un travailleur déflaté d'une brasserie bien connue à Bouaflé.
Avec ses droits perçus, ce chef de famille, très intelligent, se construit une maison au quartier « Agbanou-Extension ». Il se sert ensuite du reste de son pognon, pour investir dans l'achat d'or. Une activité qui, vraisemblablement, lui réussit de fort belle manière. Et c'est justement, de cette activité florissante, à en croire des indiscrétions, que viendra son malheur, sous forme de règlement de comptes.
En tout cas, les agents des forces de l'ordre qui, précédemment, procèdent à un constat d'usage, ouvrent une enquête, en vue de savoir tous les contours de cet acte odieux. Un acte qui choque encore plus d'un, dans la contrée.
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